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Côté Coeur & Côté Bohème
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23 août 2010

C’est dans nos failles que nous nous révélons les meilleurs

 

C’est ce que je répondais à une monitrice portage, au cours de notre conversation.

 

La jeune femme doute. Elle ne se sent pas prête à assurer des cours de portage, parce qu’elle rencontre une grande difficulté avec son petit et le portage dorsal. Mais quelle chance au contraire ! Pour elle, même si c’est difficile. Pour les femmes qu’elles recevra, qui douteront, pour qui elle ne pourra que ressentir de l’empathie et du coup, leur donner beaucoup, beaucoup.

 

Ce n’est pas parce que nous ne réussissons pas la mayonnaise, comme moi, (c’est tout sauf une belle mayo bien ferme) qu’on ne transmet pas l’amour de la cuisine à nos enfants, et qu’on ne peut pas essayer de leur transmettre la recette, parce qu’eux peuvent la réussir, et même du premier coup …..

 

La perfection n’est pas de ce monde ! Pour autant, on peut essayer de s’en approcher. Par l’écoute, l’observation et l’humilité. En comprenant que ce sont les autres qui nous apprennent, que nos erreurs nous guident et nous forgent. Même si c’est douloureux, même si, parfois, on s’en veut de ne pas être « à la hauteur » de ceux qui nous ont enseigné. Mais le sont-ils seulement, ces mêmes ceux-là, à la hauteur de notre sensibilité ?

 

Que son petit éprouve de la réticence à être porté ouvre bien des portes à cette maman vis-à-vis de celles qui ressentent ce sentiment, mais n’osent l’exprimer « parce qu’il n’est pas concevable » de ne pas aimer être porté. Je connais des enfants qui n’aiment pas être massés …. Mais adorent les câlins et les bras.

 

Douter est la meilleure chose qui soit, cela nous permet de ne pas nous perdre en conjectures, en ego surdimensionné, c’est nous permettre de toujours nous poser des questions, d’avancer, d’apprendre. Non ?

 

 

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Commentaires
C
J'adore ton témoignage. J'ai la chance de cotoyer pleins de parents car je travaille en maternité.<br /> <br /> A chaque fois je reviens grandie par mes échanges. Je me sens "neuve" chaque jour.<br /> <br /> D'ailleurs quand mes enfants me disent "tu vas travailler maman?" je leur réponds "non, je vais apprendre".<br /> <br /> Bises.
C
Oui... L'allaitement de mon premier il y a 11 ans se passait très mal, à six semaines quasi sevré (biberons, à la mat.puis à la maison+seins. Je me sentais NULLE. Puis, rencontré les bonnes personnes, puis stop biberons, puis allaité 4 ans, co-allaité avec son frère. Avec ma petite dernière, née 8 ans après son grand frère, il y a eu des problèmes différents (trop de lait), doute à nouveau, (le pédiatre: vous êtes sûre que vous avez assez de lait...) puis parlé avec des femmes rassurantes (LLL). J'allaite comme je respire, grâce à mes enfants!
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